LISTE DE PROVERBES FRANÇAIS Copiée de https://fr.wiktionary.org/wiki/Annexe:Liste_de_proverbes_fran%C3%A7ais le vendredi 15 août 2025. à barque désespérée, Dieu fait trouver le port à beau jeu, beau ret a beau mentir qui vient de loin à bon chat, bon rat à bon demandeur bon refuseur à bon entendeur salut à bon entendeur, il ne faut qu’une parole à bon vin point d’enseigne à chaque jour suffit sa peine à chaque problème, une solution à chaque saint sa chandelle à chemin battu il ne croît point d’herbe : si on punit ou réprimande une personne sans arrêt, on n’en tirera rien de productif à cheval donné on ne regarde pas à la bride à cheval donné on ne regarde pas la denture, à cheval donné, on ne regarde pas la bride à cheval donné on ne regarde pas les dents (cité par saint Jérôme) : il ne convient pas de critiquer ce qui vous a été donné gratuitement à chevaux maigres vont les mouches, aux chevaux maigres vont les mouches à cœur vaillant rien d’impossible, à cœur vaillant, rien d’impossible à donner donner, à vendre vendre à faute de chapon, pain et oignon à femme avare, galant escroc, à père avare, enfant prodigue à femme sotte nul ne s’y frotte à fol conteur, sage écouteur à force de forger on devient forgeron : à force de pratiquer une activité, on finit par la maîtriser. Var : c'est en forgeant qu'on devient forgeron à grands seigneurs, peu de paroles à la chandeleur l’hiver cesse ou reprend vigueur à la chandeleur, l’hiver se passe ou prend vigueur à la chandelle, la chèvre semble demoiselle à la guerre comme à la guerre, à la guerre tous les coups sont permis à la meilleure femme le meilleur vin à la porte où l’on donne les miches, les gueux y vont à laver la tête d’un âne, on perd sa lessive à l’heureux l’heureux à l’impossible nul n’est tenu à l’ongle on connaît le lion à l’œuvre on connaît l’artisan à l’œuvre on connaît l’ouvrier à maison laide arbre mort à mal enfourner on fait les pains cornus à malin, malin et demi à mauvais jeu bonne mine à méchant ouvrier point de bon outil à méchant ouvrier, point de bon outil à menteur, menteur et demi à nouvelles affaires, nouveaux conseils à pauvres gens enfants sont richesse à père amasseur, fils gaspilleur à père avare, enfant prodigue, à femme avare, galant escroc à père avare, fils prodigue à père prodigue, fils avare à quelque chose malheur est bon à riche homme souvent sa vache vêle et du pauvre le loup veau emmène à sotte demande point de réponse à tête de fer bras d’acier à tous seigneurs tous honneurs, à tout seigneur tout honneur à tout bon compte revenir à tout péché miséricorde à tout perdre il n’y a qu’un coup périlleux à tout seigneur tout honneur, à tous seigneurs tous honneurs à tout venant beau jeu à toute bête la nature a donné son ennemi à toute heure, chien pisse et femme pleure à trompeur, trompeur et demi à trop jouer avec le feu, on finit par se brûler à trop tirer, on rompt la corde à trop vieux corps, point de remède à un chacun sent bon sa merde à un cheval hargneux il faut une étable à part à une femme et à une vieille maison il y a toujours à refaire à vaillant homme courte épée à vaincre sans péril on triomphe sans gloire à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire à vieille mule, frein doré à vivre près de la mer, on devient crustacé (Gabriel Yacoub - Désir) abondance de biens ne nuit pas abondance engendre fâcherie abreuver son cheval à tous gués, mener sa femme à tous festins, de son cheval on fait une rosse, et de sa femme une catin absent le chat, les souris dansent (Jean-Antoine de Baïf) : lorsque le maître n’est pas là, les autres en profitent accommodez-vous, le pays est large acheter est meilleur marché que demander adieu paniers, vendanges sont faites advienne que pourra : qu’il en résulte ceci ou cela, peu m’importe utilisé souvent précédé de fais ce que dois, voir fais ce que dois, advienne que pourra aide-toi, le ciel t’aidera aller et venir font le chemin pelé ami au prêter, ennemi au rendre, amis au prêter, ennemis au rendre ami de table est variable ami vaut mieux qu’argent amis au prêter, ennemis au rendre amitié de grands, serments de femmes, et soleil d’hiver, ne durent guère âne avec le cheval n’attèle année glanduleuse, année chanceuse apprentis ne sont pas maîtres, apprenti n'est pas maître après la fête, on gratte sa tête après la panse vient la danse après la pluie vient le beau temps après la pluie, le beau temps après la poire, le vin ou le prêtre après l’effort, le réconfort après trois jours, sa femme, un hôte et de la pluie sont trois choses dont on s’ennuie argent arrhe gent (arrhe, du latin ardere = brûle) argent comptant porte médecine argent comptant porte médecine, argent emprunté porte tristesse argent fait perdre et pendre gens argent fait rage et amour mariage au besoin on connaît l’ami au bout de l’aune faut le drap au bout du fossé la culbute au chant on connaît l’oiseau au cheval maigre va la mouche, aux chevaux maigres vont les mouches au corbeau préfère la pie au cœur sans but, cœur fidèle au danger on connaît les braves au feu uriner est sain, et y cracher est vain au jour du jugement, chacun sera mercier et portera son panier au mal de goutte, le médecin ne voit goutte au paresseux laboureur, les rats mangent le meilleur au pauvre un œuf vaut un bœuf au rire on connaît le fou au royaume des aveugles les borgnes sont rois au royaume des aveugles, les borgnes sont rois aujourd’hui chevalier, demain vacher aujourd’hui en chère, demain en bière aujourd’hui en fleur, demain en pleur aujourd’hui maître, demain valet aujourd’hui roi, demain rien aussitôt dit, aussitôt fait autant croît le désir que le trésor autant de pays, autant de guises autant de têtes, autant de sentiments, autant de têtes, autant d'avis autant de têtes, autant d’avis autant de trous, autant de chevilles autant en emporte le vent autant vaut traîné que porté autres temps, autres mœurs aux bonnes fêtes les bons coups aux bons il arrive souvent malheur aux derniers, les bons aux grands maux les grands remèdes aux grands maux, les grands remèdes aux innocents les mains pleines aux maux extrêmes, les extrêmes remèdes aux vêpres on connaît la fête avec des scies on coupe du bois avec des si on mettrait Paris en bouteille avec des si, on refait le monde avec des si, on mettrait Paris en bouteille avec le vent on nettoie le froment, et vice avec supplice et châtiment avocats se querellent et vont boire ensemble avoir d’autres chats à fouetter avoir le beurre et l'argent du beurre avoir un cheveu sur la langue avoir un nom à coucher dehors avoir un nom à coucher dehors avec un billet de logement avoir un poil dans la main beaucoup de bruit pour rien belle (beau) de loin mais loin d'être belle (beau) bien faire, et laisser dire bien mal acquis ne profite jamais bon estomac et mauvais cœur, c'est le secret pour vivre longtemps bon marché, c’est mauvais marché bon sang ne saurait mentir bûche tordue fait bon feu ou le bois tordu fait le feu droit c'est à la fin de la foire qu'on compte les bouses c'est en buvant, qu'on devient buveur ça ne mange pas de pain cache ta vie (Néoclès) : précepte proverbial attribué à Néoclès, père d’Épicure cadran solaire et faux ami, parlent tant que le soleil luit, et se taisent quand il s’enfuit caresse de chien donne des puces ce ne sont pas les grands mots, qui remplissent les boisseaux ce n’est pas à un vieux singe qu’on apprend à faire des grimaces ce n’est pas tout que des choux, il faut encore de la graisse ce que dieu garde est bien gardé ce que femme veut, Dieu le veut, ce que femme veut, dieu le veut ce que gantelet saisit, gorgelet l’engloutit ce que je dis à vous, ma nièce, c’est pour vous mon neveu ce que l’on acquiert méchamment, on le dépense sottement ce que l’on donne aux méchants, toujours on le regrette ce que maître veut et valet pleure, sont larmes perdues ce qui abonde ne vicie pas ce qui arrive à l’un peut arriver à l’autre ce qui doit être sera : célèbre aphorisme d’Eschyle, tiré de sa pièce Agamemnon ((Ve siècle) avant Jésus-Christ)[1] La façon dont mourut ce poète grec donna toute sa force à ce constat, quelque peu fataliste. C’est du moins ce que relata Pline l’Ancien, au Ier siècle. À l’en croire, en l’an 456 avant Jésus-Christ, un oracle prédit au poète qu’il allait périr de la chute d’une maison. Horrifié par cette sinistre prédiction, mais fort heureusement pétri de bon sens, ce dernier décida sine die d’aller vivre au milieu des champs. Astucieux … mais vain. Quelque temps plus tard, alors qu’il était étendu sur l’herbe d’une prairie, un aigle le survola et lâcha brusquement sa proie : une tortue ! Ironie d’un mauvais sort, la « maison » de l’animal fendit l’air et vint brutalement s’écraser sur son crâne… le tuant net. De cette fin tragique naquit un autre proverbe, quelque peu tombé en désuétude depuis cette lointaine époque, voir le destin est comme la tortue d’Eschyle ce qui est amer à la bouche peut être doux au cœur ce qui est bon à prendre, est bon à rendre ce qui est fait n’est plus à faire ce qui est pris n’est plus à prendre ce qui ne coûte rien, est sensé ne valoir rien ce qui ne tue pas rend plus fort ce qui nuit à l’un, duit à l’autre ce qui rentre par une oreille, sort par l’autre ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément (Boileau) ce qui tombe dans le fossé est pour le soldat ce qui vient par la flûte s’en va par le tambour ce qu’on dérobe, ne fait pas garde-robe ce qu’on donne aux méchants, toujours on le regrette ce qu’on gagne par le gosier s’en va par le gésier ce qu’on méprise est souvent très utile cela ne sert à rien de devenir un jour l’homme le plus riche du cimetière celui qui combat avec des lances d’argent est sûr de vaincre : réponse de l’oracle de Delphes à Philippe de Macédoine, qui demandait comment il pouvait être assuré de vaincre. S’applique ensuite à tous les genres de corruption. Cendrillon rentre avant minuit cent ans bannière, cent ans civière cent ans de chagrins ne paient pas un sou de dettes cent ans ne sont pas si longs qu’ils en ont la mine cerf bien donné aux chiens est à demi pris ceux que le malheur n’abat point, il les instruit ceux qui n’ont point d’affaires, s’en font ceux qui sont de notre avis, sont les vrais hommes d’esprit chacun croit fort aisément ce qu’il craint et ce qu’il désire chacun décharge son péché, et charge celui d’autrui chacun est bossu quand il se baisse chacun est l’artisan de sa fortune chacun pour soi, Dieu pour tous chacun prêche pour son saint chacun sait où le bât blesse chacun son métier, les vaches seront bien gardées chacun voit midi à sa porte chagrin d’autrui ne touche qu’à demi chair de mouton, manger de glouton chance vaut mieux que de bien jouer changement de propos réjouit l’homme changement de temps, entretien de sots changement d’herbage réjouit les veaux chapon de huit mois, dîner de roi chaque plat de poisson est payé cinq fois au fisc, et une fois au pêcheur chaque poule vit de ce qu’elle gratte chaque prêtre loue ses reliques charbonnier est maître dans sa loge charité bien ordonnée commence par soi-même chasseur, pêcheurs, preneur de taupes, feraient beaucoup, n’étaient les fautes chassez le naturel par la porte, il revient par la fenêtre chassez le naturel, il revient au galop chat échaudé craint l’eau froide chat ganté ne prit jamais souris château pris, ville rendue chats et chiens, mauvais voisins cheptel de moutons et d’abeilles, fait souvent bien gratter l’oreille cher est le miel qu’on lèche sur les épines chercher midi à quatorze heures chercher une aiguille dans une botte de foin cheval de foin, cheval de rien - cheval d’avoine, cheval de peine - cheval de paille, cheval de bataille cheval qui piaffe, n’avance guère chien échaudé ne revient pas en cuisine chien hargneux a toujours oreilles déchirées chien qui aboie ne mord pas chose prohibée, est d’autant plus désirée chose promise, chose due chute d’ardoise pèse plus au présent, que chute de tour à l’absent clé d’or passe partout comme on fait son lit, on se couche comme tu fais on fera commettre un crime et le nier, n’est pas le chemin de se corriger compagnon bien parlant, vaut en chemin chariot branlant, chariot branlant, voiture suspendue comparaison n'est pas raison comparaison n’est pas raison - en latin : omnis comparatio claudicat - : la comparaison n’est pas un argument, ne prouve rien connais-toi toi-même conseil est bon, mais aide est encore mieux conserver libre oreille, cœur et mains, fait le doux vivre et le mourir serein content chacun doit être de son estat contentement passe richesse conteur sempiternel, pauvre cervelle contre forts et contre faux, ne valent ni lettres ni sceaux contre la mort, point d’appel contre un plus puissant que soi, on ne dispute pas sans perte corsaires, attaquant corsaires, ne font pas, dit-on, leurs affaires couche-toi plutôt sans souper, que de te lever avec des dettes coucher de poule et lever de corbeau écartent l’homme du tombeau couper la poire en deux coureur comme un basque croûte de pâté vaut bien pain cruauté est fille de couardise cruauté est maintes fois bonne quand sages hommes à temps la donnent cœur content, grand talent cœur étroit n’est jamais au large cœur facile à donner, facile à ôter cœur qui soupire n’a pas ce qu’il désire cœur qui soupire, n’a pas ce qu’il désire c’est à la fin du bal qu’on paie les musiciens c’est au pied du mur que l’on voit le maçon : il ne sert à rien d’essayer de prouver par différentes théories que l’on sait faire telles ou telles choses c’est par la pratique qu’on le prouvera. c’est au pied du mur qu’on voit le maçon c’est dans les vieux pots qu’on fait la meilleure soupe c’est dans l’arène que le gladiateur prend sa décision (cité par Sénèque) c’est en forgeant qu’on devient forgeron c’est la femme qui fait ou défait la maison c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase c’est là où gît le lièvre c’est la poêle qui se fout du chaudron, c’est la poêle qui se moque du chaudron c’est la poule qui a pondu l’œuf qui chante : avant de s’en prendre à la conséquence, il faut examiner la cause c’est le bouquet c’est le greffier de Vaugirard il ne peut écrire quand on le regarde c’est le signe d’un fou, qu’avoir honte d’apprendre c’est l’hôpital qui se moque de la charité c’est l’hôpital qui se moque de l’infirmerie c’est l’occasion qui fait le larron c’est pain béni, qu’escroquer un avare c’est peu de chose d’être loué de son père, de sa nourrice et de son curé c’est trop d’aimer quand on en meurt dame qui moult se mire, peu file dans le doute, abstiens-toi dans les affaires du monde, ce n’est pas la foi qui sauve,mais plutôt l’incrédulité dans les conseils, les murs ont des oreilles dans les petites boites sont les fines épices dauphinois, fin matois ; ne vous y fiez pas de belles paroles ne mettent pas de beurre dans les panais de bien commun, l’on ne fait pas monceau de cent noyés, pas un sauvé ; de cent pendus, pas un perdu de chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins de chiens, chevaux, armes, amours, pour un plaisir, mille doulours de deux maux, il faut éviter le pire de fou juge, prompte sentence de jeune avocat, héritage perdu ; de jeune médecin, cimetière bossu de la panse vient la danse (François Villon, repris par François Rabelais) de l’eau sur la mariée, de l’or dans le panier de l’esprit comme quatre, et pas de sens comme un de marchand à marchand, il n’y a que la main de mouton à courte laine, on n’aura pas bonne toison de tous métiers, il y en a de pauvres et de riches de tout homme inconnu, le sage se méfie de trois choses dieu nous garde de bœuf salé sans moutarde, de valet qui se regarde, et de femme qui se farde de trop prés se chauffe, qui se brûle de vieux renard et de jeune drille, garde bien ta poule et ta fille débander l’arc ne guérit pas la plaie découvrir Pierre pour couvrir Paul défie-toi d’un homme qui parle peu, d’un chien qui n’aboie guère et de l’et cetera d’un notaire dépend le pendard, il te pendra dépense toujours moins que ta rente dernier couché, premier debout, doit être chaque maître partout des femmes et des chevaux, il n’en est point sans défauts des goûts et des couleurs, on ne discute pas : latin: de gustibus et coloribus non est disputandum- chacun son avis, ses goûts, personne n’a véritablement raison sur ce sujet des mauvaises coutumes, naissent les bonnes lois déshabiller Paul pour habiller Jean déshabiller Pierre pour habiller Paul désir n’est pas volonté désir promet plus que jouissance ne tient deux chiens sont mauvais à un os deux femmes font un plaid ; trois un grand caquet ; quatre un plein marché deux fois bon, c'est une fois bête (variante de trop bon, trop con) dieu ne veut pas plus qu’on ne peut dieu nous a point bâtit de ponts, il nous a donné des mains pour en faire dieu nous garde d’un et cetera d’un notaire, et d’un quiproquo d’un apothicaire dieu nous garde d’un homme qui n’a qu’une affaire dieu voit qui est bon pèlerin différé n’est pas perdu difficile chose est de souffrir aise dire et faire font deux, dire et faire, sont deux dis-moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es diseur de bons mots, mauvais caractère diviser pour régner : diviser afin de régner (latin : divide ut regnes, attribué à Philippe de Macédoine, à Louis XI et à Catherine de Médicis - chez Machiavel, divide et impera) dix francs de larmes ne paient pas dix centimes de dettes donne au reconnaissant plus qu’il ne demande donner c’est donner, reprendre c’est voler donner et retenir, ne vaut donner pour dieu, n’appauvrit l’homme donner un œuf pour avoir un bœuf donner un œuf, pour avoir un bœuf dos de brochet, ventre de carpe double jeune, double morceau douces paroles n’écorchent langue douces paroles n’écorchent pas la langue droit veut que pauvre témoins ne soit crû n’en plus ; n’en moins d’injuste gain, juste daim : dommage d’un mauvais payeur, on tire ce qu’on peut d’un sac à charbon ne saurait sortir blanche mouture d’une buse on ne peut faire un épervier eau coite jour et nuit, noie, submerge et nuit eau courante n’est jamais salissante eau courante, bonne boisson ; eau immobile, poison eau et pain, c’est la viande du chien eau et vin dans un estomac, chat et chien dans le même sac eau qui court fait joli visage eau trouble fait bonne pêche eau trouble ne fait pas miroir elle change d’amoureux comme de chemises elle épouserait un chien avec un chapeau elle épouserait un manche à balai costumé elle est comme les mauvaises vaches, elle a plus de gorge que de lait elle est large la voie qui mène en enfer elle sait qui elle veut mais elle ne sait pas qui la veut elle se fait prier, on voit bien que c’est une belle fille elle se marierait avec un bouc coiffé elles en ont tant porté de grands qu’elles n’en sauraient plus porter des petits elles ont mis le char avant les bœufs elles partent agnelles au bal et elles reviennent brebis embrasse le chien sur le museau, jusque quand tu lui passes la muselière empêche un fou de dévorer son sac emploie ton bien quand il est tien, après ta mort tu n’y as rien emprunter n’est pas avancé emprunter vaut pas gros mieux que mendier en allant et en venant, le garçon fit son an en amour est folie et sens en amour l’apprenti en sait plus que le maître en amour un beau cheveu est plus fort que quatre bœufs en amour, en procès, en vaillance, un rien fait pencher la balance en amourettes plaisirs fallaces y a en amours (il y) a folie et sens en août fait-il bon glaner : glaner : récolter, moissonner en août les gélines sont sourdes : elles arrêtent de pondre (gélines signifiant poules ici) en aval tous les saints sont forts en aventure gisent beaux coups en avril nuée, en mai rosée en avril, ne te découvre pas d’un fil, en mai, fais ce qu’il te plaît en bas tous les bons saints aident, en haut fais comme tu peux en bavardant le rôti brûle en beau semblant gît fausseté en beaucoup de nouvelles, y a des bourdes belles en beauté corporelle gît souvent la mère de vice et marâtre de vertu en beauté gît souvent le venin en belle prairie, belle pâture en bien faisant l’on guerroie le méchant en bonne maison a-t-on tôt apprêté en bonne maison, pain rassis et bois sec en buisson et en maison, fait mal dire sa raison en buvant et en mangeant on perd l’appétit en cas hâtif, nul avis en ce monde chétif et mesquin, quand il y a du pain, il y manque le vin en ce monde n’a que heur et malheur en ce monde, fortune et infortune abondent en cent livres de plaidoyers n’y a pas une maille d’amour en chacune maison, sa croix et passion : variante plus récente : en chaque maison, sa croix et passion en chaque pays, vertu est en prix en cheminant l’on se lasse en chômant l’on apprend à mal faire en commençant, pense à finir en conseil ois le vieil (en conseil écoute le vieil) en corps petit, gît bien un grand esprit en couvent souffle tout vent en cœur sujet à vice et à péché, n’entrera sagesse, vertu ni bonté en défaut de sage monte fol en chaire en défaut d’homme sage, monte le fol en chaire et cage en demandant on va à Rome en dignité bien sied humanité en discutant, on s’entend en donnant aie égard et cure, de tenir règle et bonne mesure en dressant des embûches à un autre on se tend un piège à soi-même (Ésope) en eau coite tu ne dois mettre un pied, main ni doigts en eau endormie, nul ne s’y fie en enseignant lentement, on apprend vite en enseignant, on apprend (Sénèque) en espérance d’avoir mieux, vit le loup tant qu’il devient vieux en espérant d’avoir mieux, en vivant devenons vieux en été à l’ombre et en hiver au soleil en été mieux vaut suer que trembler en face du vrai bonheur, les richesses valent l’ombre d’une fumée (Sophocle) en faisant la cage l’oiseau s’en va en faisant les sots on apprend toujours quelque chose en fait de semailles et de mariage, garde-toi de conseiller en fait de soupes et d’amours, les premières sont les meilleures en faut voir (de) par ce monde en feu de façon ni braise ni charbon en fleuve où manque le poisson, jeter filets est sans raison en forgeant on devient forgeron : c’est en faisant souvent une chose que l’on devient habile à la faire ; variantes : en forgeant on apprend à forger, en forgeant on devient fèvre en four chaud ne croît point d’herbe en frottant fer souvent on le polit en fuyant le loup, j’ai fait rencontre de l’ours en gagnant avec peine on apprend à bien garder ce qu’on a en gaine d’or souvent gît glaive de plomb en gardant le sien, l’on fait guerre à autrui en gaspillant le bien de dieu, vient qu’on en n’a plus rien en gouttes, médecin ne voit goutte en grand fardeau n’est pas l’acquit en grand fleuve tel poisson et le bon nageur au fond en grand torrent grand poison se prend en grande beauté, rarement loyauté en grande pauvreté ne gît pas grande loyauté (Villon) en grandes entreprises on a beaucoup fait, quand on a montré sa bonne volonté en grands plaids, petits faits en hiver au feu et en été au bois et au jeu en hiver partout pleut, en été là où dieu veut en hiver, bonne soupe et vin chaud en janvier le médecin perd et le fossoyeur gagne en jeunes gens nulle foi n’est trouvée en jouant on perd argent et temps en jouant, le temps se passe ; sage est qui bien le compasse en juin, de trois habits l’un en justice tu gagnes une poule et tu perds une brebis en la balance l’or et le fer font tout un poids pareil et per en la bouche de l’homme ayant faim, n’entre de froment chacun grain en la bouche du discret, le public est secret en la cour du roi, chacun y est pour soi en la fin connaît-on le bon et le fin en la fin gît la difficulté en la fin se chante le gloria en la maison de ton ennemi, tiens une femme pour ton ami en la maison du ménestrier, tous sont danseurs (proverbe basque) en la maison robin de la vallée n’y a pot au feu ni écuelle lavée en la maison vaut mieux avoir fontaine que citerne en la peau de brebis, ce que tu veux s’y écrit en la peau où le loup est, il y meurt en la peinture ne gît la figure en la queue et en la fin, gît de coutume le venin en la terre des aveugles, celui qui n’a qu’un œil y est roi en larmes de félon ne se doit nul fier en lit de chien n’a point d’ointure : ointure : oncture en longue voie paille poise poise : pèse en l’air pur et clair, se forme le son clair en l’alphabet, il y a des lettres plus riches les unes que les autres en mai, vin et blé naît en maigre poil (y) a morsure en maigre taverne la mouche ne s’hiverne en maison neuve, qui n’y porte rien n’y trouve en maison sans bois ni laine, qui n’en apporte pas ne cène en mal encombrier, patience vaut bouclier en mal faisant, pensez-y bien, le temps s’en va et la mort vient en malfait ne gît qu’amende en mangeant on perd l’appétit, en buvant trop on perd l’esprit en marchant lentement, nous irons vite en mariage trompe qui peut en mauvais voisinage se loge-t-on en mêlant le bon et le mauvais, on a le passable en ménage (il) faut savoir manger à la même écuelle en mer calme, tous sont pilotes (Publilius Syrus) en moissonnant se passe l’août en ne s’emportant pas, on se porte mieux en neuf minutes le rhume se prend, en neuf semaines il se rend en nulle contrée ne doit pas être le disciple par-dessus le maître en parlant du larron, il se trouve derrière le buisson en parlant, long chemin se raccourcit en pauvre maison, braise ni tison en pauvreté n’y a pas grande loyauté en payant ses dettes on s’enrichit en pays étranger, les vaches y battent les bœufs en péril et nécessité, prudence est élire sûreté en petit buisson trouve-t-on grand lièvre en petit champ croît bien blé en petit corps gît bien un cœur valeureux en petite tête gît grand sens en peu de temps il advient beaucoup de choses en place du jeune merle on prend une vieille grive en procès n’y a point d’amour en remettant les affaires de jour à autre, la mort nous surprend en rien faisant on a plus de peine qu’en travaillant en santé et prospérité, facilement nous conseillons autrui en se cuidant trop près chauffer on se ard en se moquant dit-on bien vrai en semant, ne pense pas aux pigeons en septembre, si tu es prudent, achète grains et vêtements en soi moquant dit-on bien vrai en son pays nul n’est nommé prophète en soufflant on allume la chandelle et on l’éteint aussi en souhaitant nul n’enrichit en souvent chamaillant le soldat devient aguerri en suivant le fleuve, on parvient à la mer (Plaute) en ta santé pas ne te fie, la mort à coup ravit la vie à coup : tout à coup en ta vie ne te fie en tant de pays tant de guises en taverne pas ne t’hiverne, car c’est une dangereuse caverne en tel peau qu’a le loup quand il naît, mourir lui échet échet : échoit en temps de famine il n’est pas de pain dur en temps et lieu on doit tout faire en temps et saison convient la répréhension en tous temps fait-il bon bien faire en tout bien tout honneur : de bonne intention en tout ce qu’avons de faire, le fait plus que dire est nécessaire en tout pays il y a une lieue de mauvais chemin : les difficultés et les obstacles se rencontrent partout en tout temps et toute heure, la mort est prête et meure meure : mûre en tout temps fait-il bon bien faire en tout temps le sage veille en toute chose faut-il commencement en toute chose il faut considérer la fin en toute part on prise l’art en toute saison doit dominer raison en toute saison femme est bien à la maison en toutes choses aie mesure en toutes choses il te faut diligemment préparer en toutes choses un homme n’est complet en toutes choses y a mesure en trésor gît le cœur très ord en trinité gît perfection en trop bonne garde perd-on bien en trop fier a danger : en trop fier il y a danger en trop parler n’y a pas raison en tyrannisant on se tyrannise en un corps grand, bien rarement sagesse prend son hébergement en un long voyage, la paille même est à charge en une belle gaine d’or couteau de plomb gît et dort en une étroite couche, le sage au milieu se couche en une heure vient et va l’honneur en une main il tient le pain, en l’autre le bâton en vain plante et sème, qui ne clôt et ne ferme en vain veut-on chose impossible en vaisseau ord et mal lavé, vin corrompu et tôt gâté en vieille grange bat-on bien, mais de vieux fléaux on ne fait rien en vieillissant, on perd toutes ses forces en virant et en tournant, on arrive au bout de l’an en vivant l’on devient vieux en voulant avoir tout, on perd tout en voyage et en mariage, ne prends conseil de personne encore avec état, on a prou peine à vivre encore bien que le renard change son poil, il ne change pas son naturel encore fait-il bon avoir des amis en ennemis encore n’est pas couché qui aura masle nuit masle : mauvaise endurer faut pour mieux avoir enfant brûlé a peur du feu enfant et poisson, en eau croît enfant et rire, richesse de pauvre enfant grandet, adolescent jeune, homme parfait, vieil décrépité enfant haï ne sera jamais beau (manuscrit du (XIVe siècle)) enfant humble en jeunesse, heureux en vieillesse enfant nourri de vin et femme qui parle latin ne font jamais bonne fin enfant par trop caressé, mal appris et pis réglé enfants deviennent gens enfants et sots sont devins enfants illégitimes, sont du tout bon ou du tout mauvais enfants nous naissons, enfants nous revenons enfants sont richesse de pauvres gens enfermer le loup dans la bergerie : mettre son adversaire dans une position où il pourra faire beaucoup de mal enfoncer les fenêtres ouvertes engraisser de mal avoir : se bien porter, quoique étant accablé de travail de misère, de malheurs ennemi ne dort ennui le jour prolonge ennui ne porte point de fruit ennui nuit, jour et nuit enseigne l’ignorant, il deviendra ton ennemi enseigner convient aux enfants, ce qu’est de faire quand seront grands entend premier, parle le dernier entendement vaut mieux que fortune (il faut) entendre les deux sons de cloche entre amis la nappe est inutile entre bouche et cuiller, vient grand encombrier (manuscrit du (XIIIe siècle)) entre bride et éperon, en toute chose gît la raison entre chair et ongle, piquer ne dois cousin ni oncle entre chien et loup : à la brune entre choisir et non choisir, la fille tarde à s’établir entre ci et l’année qui vient, il se passera beaucoup de jours sereins et pluvieux entre deux amis n’a que deux paroles entre deux de pareil état, par l’huis étroit sort le débat entre deux maux, il faut choisir le moindre (Aristote) : quand il ne reste que le choix entre deux mauvaises solutions, on choisit celle qui sera la moins nuisible variante ; de deux maux il faut choisir le moindre. entre deux selles le cul choit à terre variante : à force de choisir, on prend le pire entre faire et dire, a moult à redire : entre faire et dire, il y a moult à redire entre gens de même nature, l’amitié s’entretient et dure entre haie et buisson, fait mal dire sa raison entre homme et femme le diable danse au milieu entre la coupe et les lèvres il peut se passer bien des choses : une chose espérée ou attendue n’arrive pas toujours entre la merde et l’urine, le bel enfant se nourrit entre la poire et le fromage : au dessert, au moment où l’on parle plus librement entre la toussaint et noël, ne peut trop pleuvoir ni venter entre le dit et le fait y a grand trait entre les deux notre-dame, les œufs sont infécondés entre les fiançailles et la noce le diable court entre les verres et les pots, moins de sages que de sots entre l’âme et le corps, souvent désaccord entre l’arbre et l’écorce il ne faut pas mettre le doigt : il est préférable de ne pas intervenir quand deux proches se disputent entre l’écorce et le bois, ne faut pas mettre le doigt entre l’écuelle et le pot, il ne faut pas mettre le doigt entre l’enclume et le marteau, qui doigt y fourre est tenu veau entre mari et femme ne t’y mets pas, même pour un bien entre mariage et regret il n’y a que l’épaisseur d’une haie ; si l’on y regarde de près il n’y a que l’épaisseur d’un sabot entre nous fols qui plaidoyons les praticiens nous nourrissons entre nous soit dit, se disent les femmes quand elles ont tout dit entre Pâques et la pentecôte, le dessert est une croûte : à cette époque de l’année, il est difficile de se procurer des fruits entre promesse et l’effet, y a grand trait entre sept et huit heures filles et femmes couchées, à neuf heures les hommes entretemps que le chien chie le loup s’en va envie aux grands fait la guerre et si elle peut les atterre envie choit-on de franchise en servage envie de se marier et vivre longtemps, à chaque jean et chaque catherine, ils sont mariés et ils vivent longtemps et ils voudraient revenir sur leurs pas envie en tout art est en vie envie ne mourut oncques, mais les envieux mourront épargne de bouche vaut rente de pré : l’économie dans les dépenses de la table est aussi avantageuse qu’un bon revenu épouse joyeuse est souvent femme pleureuse espérance ne donne à boire ni à manger espérant proie, plusieurs amis sont qui au partir sont ennemis espère en dieu en chaque lieu espérer prendre des alouettes à la chute du ciel espoir conduit l’homme tant qu’il soit vieux espoir de gain diminue la peine espoir de profit labeur diminue espoir en dieu convient avoir, car elle vaut mieux qu’or ni avoir (ni signifie ici ou) essaim de mai vaut vache à lait essuie tes mains convenablement, si tu ne veux pas qu’elles se gercent est bien malade qui ne connaît pas la gravité de son mal est bon de jeûner, mieux d’aumône donner est heureux plus qu’il ne croit, celui qui paie ce qu’il doit est pas tout or ce qui brille et plus a le diable et plus veut avoir et plus a l’homme d’esprit en ce monde et plus est damné et plus boit-on et plus voudra-t-on boire et plus de morts et moins d’ennemis et plus demeure-t-on aux services et plus est-on fol et plus est noble un homme et plus est ambitieux et plus (il) y a de chevaux en une étable et plus (il) y a de (la) fiente et plus met-on de paille en l’étable et plus y a de fumier et plus vit-on et plus voit-on et plus y a de faucheurs et moins y a (à) faucher être à couvert ou à l’abri de la pluie : avoir amassé de la fortune, ou avoir obtenu une bonne place être aussi ignorant que l’enfant qui vient de naître : ne rien savoir d’une chose qui est arrivée être aux premières loges : se trouver placé dans une situation favorable pour être témoin de quelque chose être comme les deux doigts de la main : être très amis être en paradis, se croire dans le paradis : être dans la joie, se trouver délivré d’une grande douleur, d’une peine d’esprit être entre le marteau et l’enclume : être exposé aux coups, aux inconvénients venant de deux côtés opposés être faux comme un jeton : être d’un caractère faux, dissimulé être fort en gueule : répliquer vivement et grossièrement être frais comme un gardon : avoir un air de fraîcheur et de santé être gras comme un moine : être très gras être hors de gamme : être déconcerté être ivre mort : être ivre au point d’avoir perdu tout sentiment être malheureux comme les pierres : être extrêmement malheureux être paresseux comme une couleuvre : être paresseux à l’excès être réglé comme un papier de musique : être exact et ponctuel être souple comme un gant : être facile et accommodant être sur la litière : être malade au lit ou extrêmement fatigué être sur le grabat : être malade au lit être sur le pavé du roi : être sur la voie publique, dans un lieu où tout le monde a le droit de se trouver éveillé comme une potée de souris : très vif en parlant d’un jeune enfant exercice est au corps et à l’âme grand bénéfice exercice, à l’âme et corps est bénéfice exhibe honneur à ton parent, en te montrant bénévolent expérience est mère de science facile c’est de penser, difficile est pensée jeter fagot a bien rencontré bourrée ; variante : fagot a bien rencontré sa bourrée fagot bien lié est à moitié porté faillir ne peut terre bien cultivée faim en santé, grande maladie faim, pluie et femme sans raison, chassent l’homme de la maison fainéant et misère se marièrent, ils eurent un enfant qui s’appela souffre-douleur faire avaler le goujon à quelqu’un : le faire tomber dans un piège faire beaucoup de bruit pour peu de laine faire boire un âne qui n’a pas soif, c’est perdre son temps faire bonne chère est de grand coût et de petite mémoire (manuscrit du (XIIIe siècle)) faire bonne mise à mauvais jeu : cacher le mécontentement qu’on éprouve faire contre mauvaise fortune, bon cœur est un soutien (Plaute) faire convient en sa jeunesse, provision pour la vieillesse, de chose qui est nécessaire et dont on peut avoir à faire faire de cent sous quatre livres et de quatre livres rien : dissiper sa fortune faire de nécessité vertu : faire ce qui déplait, mais ce qu’on est obligé de faire faire de sa pâte gâteau faire des châteaux en Espagne faire du bois pour clôturer un champ d’orties faire du loup le berger faire d’un diable deux faire d’un néant grande cause faire envie vaut mieux que faire pitié faire et défaire c’est toujours travailler, mais ce n’est pas gros avancer faire haie d’épines à mains nues faire la cour et l’amour, peine et dolour nuit et jour (dolour : douleur) faire le carnaval avec sa femme et Pâques avec son curé faire le gros dos : courber le dos en attendant que l’orage passe faire l’important. faire litière d’une chose : la prodiguer, n’en avoir aucun souci. faire l’aumône, c’est prêter au bon dieu faire l’enfant : parler, s’amuser comme un enfant faire Pâques avant les rameaux faire passer le goût du pain à quelqu’un : le faire mourir. faire ses choux gras de quelque chose : en faire ses délices, en tirer du profit. faire ses orges : faire son profit. faire son paradis en ce monde : passer sa vie dans les plaisirs. faire un trou dans l’eau faire une croix par-dessus l’épaule : la faire sans se préoccuper si elle sera bien ou mal faite fais bien à ton prochain avant ta mort, car rien ne te vaudra quand seras mort fais bien sans cesse et sans demeure, en peu de temps se passe l’heure ; variante : fais bien sans demeure, en peu de temps passe l’heure fais bien tandis que tu es vivant fais ce que dois, advienne que pourra : il faut faire son devoir sans se soucier des éventuelles conséquences. Voir aussi la forme courte : advienne que pourra ; autres variantes : « fais ce que tu dois et il adviendra ce qu’il pourra » - « fais ce que tu dois, advienne ce que peut » - « fais ce que tu dois, advienne ce que pourra » - « fais ce que tu dois, advienne ce qui peut » - « fais ce que tu dois, advienne ce qui pourra » - « fais ce que tu dois, advienne que pourra » - « fais ce que tu dois, arrive que pourra ». fais ce que je dis, ne fais pas ce que je fais : se dit en parlant des personnes qui donnent des conseils qu’elles n’appliquent pas elles-mêmes. Voir aussi : les conseilleurs ne sont pas les payeurs et les morveux veulent moucher les autres fais ce que je dis, pas ce que je fais fais ce que tu veux, mais sois le premier fais ce que voudras avoir fait quand tu mourras fais comme tu voudras, comme tu feras ton lit tu te coucheras fais comme tu voudras, tu feras jamais à la guise de tout le monde fais comme votre âne qui ne boit qu’à sa soif fais de la nuit nuit et du jour jour, et vivras sans ennui et dolour fais de l’ami comme de l’or, ne le reçois pas sans l’avoir reconnu fais de ta bouche une prison, pour mettre ta langue à la raison fais des amis non pas lorsque tu en as besoin, mais pour lorsque tu en auras affaire fais du bien à Bertrand, il te le rend en caguant fais du bien à Martin, il te chiera dans la main fais du bien à un pauvre bougre, il te chie dans la main fais du bien à un vilain, il te chie dans la main ; variante : « fais du bien au vilain, il te chie dans la main » fais et fasse bonne farine sans sonner trompe ni bucine fais la porte de ta maison à l’orient si tu veux qu’elle soit saine fais premier le nécessaire, puis ce qui est à plaisir faut faire fais ton devoir et arrive que pourra ; même sens que : « fais ce que tu dois, advienne que pourra » fais ton devoir et laisse dire les sots fais ton devoir et laisse faire le bon dieu fais ton devoir et puis tant pis pour le reste fais ton devoir, quand bien t’en coûterait gros fais ton huis au silvain, si tu veux vivre sain (silvain : vent d’orient) fais toujours bien, fera mieux qui pourra fais une dette payable à Pâques, et trouveras le carême court : on trouve toujours que le temps de payer une dette arrive trop vite. fais-toi agneau, le loup te mangera fais-toi lécher par le chien qui t’a mordu faisant son office la balance, d’or ni de plomb n’a connaissance faiseur de mariages, maudit sans avantages faisons ce qu’on doit faire, et non pas ce qu’on fait (Pierre-Claude Nivelle de La Chaussée) faisons de nécessité vertu et de mal jour fête faisons des ponts pour lorsque nous aurons des chèvres fait beau venir vieux, mais fait mal l’être fait bon boire quand on a soif fait bon venir vieux, mais fait mal s’y trouver fait mal servir les paresseux fait plaisir à un âne, il te chiera des crottes fait plus plaisir de donner que de recevoir fait ton fait et te connais (Montaigne) fait toujours bon tenir son cheval par la bride faites bien faites mal, vous serez toujours critiqué faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais faites ce que vous commandez et vos serviteurs seront payés faites du bien à un chien, il vous chie dans la main faites du bien à un chien, il vous pisse contre faites du bien à un vilain, il vous fera dans la main (manuscrit du (XIIIe siècle)) faites la lessive à temps ou le linge devient comme du fumier faites l’aumône non pas à l’individu, mais à l’homme (Aristote): faites l’aumône par humanité et non pas sympathie personnelle. faites soudain les choses conseillées faites une légère écorchure au bout de votre doigt, à chaque instant vous y trébuchez faites-le court, dépêchez-vous de dire ce que vous voulez fange sèche, envie s’attache farine fraîche et pain chaud font la ruine de la maison farine fraîche et pain chaud n’enrichissent pas la maison farine fraîche et pain tendre aident la maison à descendre faudrait croire que la moitié de ce qu’on voit faudrait rien croire de ce qu’on entend fausseté est prochaine à la vérité, comme adversité à prospérité faut accrocher les oiseaux devant (avant) qu’ils (ne) soient hors du nid faut aller doucement, comme l’argent vient faut aller d’après ses moyens : il faut vivre selon ses moyens faut attendre pour voir faut avoir à manger pour pouvoir travailler faut avoir assez boue pour son compte pour salir les autres faut avoir de la boue pour salir les autres faut avoir égard aux autres comme à soi-même faut avoir mangé ensemble une mine de sel pour dire se connaître faut balayer devant chez soi avant de balayer devant chez les autres faut battre le fer pendant qu’il est chaud faut bien des petits pour un grand faut bien manger et bien travailler pour bien servir son maître faut boire le vin comme un roi et l’eau comme un taureau faut commencer jeune pour venir bon maître : il faut commencer jeune pour devenir bon maître faut connaître les saints avant de les adorer faut coucher sept ans avec sa femme avant de la connaître faut croire ce que disent les prêtres mais faut pas faire ce qu’ils font faut de tout pour faire un monde faut de toutes sortes de choses pour faire un monde faut de toutes sortes de gens pour faire un monde faut donner aux riches, les pauvres feront toujours faut dresser l’arbre pendant qu’il est jeune faut dresser l’arbre pendant qu’il est temps faut être à ses noces pour qu’elles soient belles faut être content de ce qu’on a faut être de son temps faut être deux pour faire un marché faut être quatre jours pendu, quatre jours dépendu avant de se marier faut faire les chevilles avec le bois qu’on a faut faire suivant son argent faut faire vie qui dure mais pas vie qui crève faut gagner son pain soi-même pour savoir combien il coûte faut garder une poire pour la soif faut jamais aller bâtir à côté d’un château faut jamais dire hue qu’on eut passe le ru faut jamais se battre pour ce qui est suffisant faut jamais se battre pour ce qu’il y a assez faut jamais se décourager faut juger chacun de manière que le loup soit logé repu et la chèvre entière faut jurer de rien faut laisser aller le monde comme va : il faut laisser aller le monde comme il va faut laisser le chien quand il dort ; quand il est réveillé, il mord faut laisser les ministres parler et les chevriers garder les chèvres faut laisser pour ce qu’ils sont faut partout une mesure faut pas aller au bois si on a peur des branches faut pas apprendre aux vieux chats à attraper les souris faut pas attendre que soient gros les arbres pour détordre faut pas boire quand on a pas soif faut pas déranger les guêpes faut pas désavouer son cul pour un pet faut pas en prendre plus qu’on peut en emporter faut pas enseigner à chier à ceux qui ont la diarrhée faut pas enseigner à faire des enfants aux mères faut pas entreprendre plus qu’on peut faut pas exciter le guêpier si on veut pas être piqué faut pas faire emplette d’un porc de laitier ni d’une fille de cabaretier faut pas faire les gros que d’après ce qu’on a faut pas gaspiller le bien de dieu faut pas laisser tomber le bâton trop vite faut pas manger le bien tandis qu’on a de bonnes dents faut pas manger son bien tandis qu’on a de bonnes dents faut pas marier des crétins pour la fortune faut pas mettre la chèvre avec le chou faut pas mettre la main au cul après qu’on a pété faut pas mettre le feu à côté de la paille faut pas mettre le feu à la paille quand il n’a pas besoin faut pas mettre tous ses œufs dans le même nid (ou panier) faut pas ourdir plus qu’on ne peut tramer faut pas ourdir plus qu’on peut taper faut pas parler de corde dans la maison du pendu faut pas péter plus haut qu’on a le cul faut pas plaindre le cheval qui tombe mais celui qui ne se relève pas faut pas plus charger l’âne qu’il peut porter faut pas prendre les gens pour des chiens faut pas prendre un bâton pourri pour frapper sur les autres faut pas que la bouche devance les bras faut pas que les attaches du bonnet soient encore marquées pour songer à se marier faut pas regarder dans la gorge d’un cheval donné faut pas remettre au lendemain ce qu’on peut faire le jour avant faut pas renvoyer à demain ce qu’on peut faire aujourd’hui faut pas se charger de bois vert quand il y en a assez de sec faut pas se charger envie de ce qu’on peut pas avoir faut pas se croire que le bon fusse rien que d’un côté faut pas se déchausser avant que d’aller dormir faut pas se dépouiller avant qu’aller dormir ; faut pas se défaire du bien, avant que mourir faut pas se déshabiller avant de se coucher faut pas se dévêtir avant de s’aller coucher faut pas se dévêtir avant que de vouloir aller dormir faut pas se dévêtir avant que d’aller dormir faut pas se dévêtir trop vite et pas se vêtir trop vite faut pas se faire des amis avec des gens qui sont moins que soi faut pas se griffer le nez pour se faire beau le visage faut pas se laisser manger la laine sur les reins faut pas se marier ni à la tenda ni à la ventura (tenda : attente ; ventura : aventure) faut pas se tenir à la gueule du loup faut pas tailler des verges pour se faire à fesser faut pas tenir les lapins dans la choulière faut pas tirer la chemise avant qu’aller dormir faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué faut pas vendre la peau du loup avant de l’avoir tué faut pas vendre la peau du loup avant d’avoir tiré la bête faut pas verser d’eau sur le feu faut pas vouloir péter plus haut qu’on a le cul faut peu de lois aux avocats pour amorcer force ducats faut peu parler, beaucoup écouter faut prendre le bien quand il vient faut prendre le temps comme il vient et les femmes comme elles sont faut que chacun porte sa croix sur cette terre faut que marier une tailleuse pour aller guenilleux et un régent pour crever de faim faut que tout le monde vive faut que toutes les cartes jouent faut qu’avoir de l’argent pour être souhaité mort faut qu’une brebis gâtée pour perdre tout le troupeau faut reculer pour mieux sauter faut regarder ce qui cuit en sa marmite avant que regarder ce qui cuit en celle des autres faut regarder de quel pain on mange faut rendre le bien pour le mal faut rien croire que ce qu’on voit faut rien gaspiller faut rien laisser perdre faut savoir bien obéir pour savoir bien commander faut savoir perdre pour pouvoir gagner faut savoir perdre si on veut gagner faut savoir se contenter de ce qu’on a faut savoir s’arrêter du temps que va bien faut se fier de tous et de personne faut se tirer près de la courtine pour avoir le purin faut semer pour cueillir (récolter) faut semer pour ramasser faut songer à nourrir avant de songer à mourir faut souvent mettre la vergogne derrière la porte faut s’adresser aux parents quand on a besoin de rien faut toujours avoir quelque chose à manger avec son pain faut toujours bien faire, on peut quitter quand on veut faut toujours bien manier avant de traire faut toujours commencer un coup pour pouvoir finir faut toujours commencer un coup, si on veut finir une fois faut toujours espérer le bien, le mal arrive déjà assez faut toujours garder une poire pour la soif faut toujours payer l’apprentissage faut toujours prendre la chose du bon biais (côté) faut toujours prendre le bien quand il vient ; il ne vient déjà pas trop souvent faut toujours prendre patience faut toujours se tirer près des vieux, les jeunes ont rien d’argent faut toujours songer à soi avant de songer aux autres faut tourner sept fois la langue dans la bouche avant de parler faut tous aller un jour : faut tous aller mourir un jour faut tout le temps garder une pomme pour la soif faut un désordre pour amener un ordre faut vivre sur l’espérance faut voir plus loin qu’on a le nez : faut voir plus loin que le bout de son nez faute avouée à moitié pardonnée faute avouée est à moitié pardonnée : quand on avoue une faute, on peut considérer que la réconciliation est sur la bonne voie faute de bien fait dormir sur le sien faute de blé, on mange de l’avoine : quand on ne peut obtenir mieux, on se contente de ce qu’on a déjà. Voir aussi l’autre forme : faute de grives on mange des merles faute de cheval on se sert d’âne faute de crédit et d’accroire, engarde l’homme d’aller boire faute de crédit et d’argent, rend l’homme triste, morne et dolent faute de grives on mange des merles : quand on ne peut obtenir mieux, on se contente de ce qu’on a déjà. Voir aussi l’autre forme : faute de blé, on mange de l’avoine faute de justice, absence de roi, présage méchef et grand désarroi faute de pain n’assouvit pas la faim faute de parler, on meurt sans confession : si on ne demande pas, on n’aura rien faute de puissance, le malin n’offense faute d’adresse, la bourse blesse faute d’argent est par dit et par fait, vrai ennemi familier et parfait faute d’argent n’emplit pas la bouteille, ainsi rend l’homme tremblant comme la feille (feuille) faute d’argent, c’est douleur non pareille (François Rabelais) faute d’argent, défaut de joie faute d’argent, honte d’accroire, défend l’homme d’aller boire faute d’expérience et d’usage, d’âge cause le jeune n’être sage faute d’un clou on perdit le cheval faute d’un moine, l’abbaye ne chôme pas : une entreprise peut réussir, quoique l’un des coopérateurs y renonce ; variante : pour un moine, l’abbaye ne se perd pas faveur à maints a porté préjudice, là où elle est ne règne point justice faveur à maints a porté préjudice, là où il ne règne point justice faveurs, femmes et deniers font de vachers chevaliers femme à bague, promise ou mariée femme à la fenêtre, terre à côté du pont, vigne près du chemin, n’ont jamais fait bonne fin femme acariâtre, bois vert et pain chaud ont bientôt conduit l’homme au tombeau femme acariâtre, femme de bal, peu de besogne et la fait mal femme accomplie, trois fois discrète (manuscrit du (XIIIe siècle)) femme bien élevée aura toujours bonne tenue femme bonne et sage, fait toujours bon ménage femme bonne qui a mauvais mari, a bien souvent le cœur marri : marri: confus, contrit femme bonne qui a mauvais mari, a souvent le cœur marri femme bonne vaut un empire, qui l’a mauvaise garde qu’elle n’empire femme bonne vaut une couronne femme bonne vaut une couronne, femme de bien vaut un grand bien femme couchée et bois debout, homme n’en vit jamais le bout femme couchée et bois debout, on ne sait pas ce que ça peut porter femme couchée et bois debout, on n’en voit jamais le bout femme couchée et fagot debout, l’homme n’en vit jamais le bout femme couchée, fagot debout, homme n’en voit jamais le bout femme coureuse, pas du tout ménagère femme coureuse, soupe froide femme curieuse et courrière, n’est en rien bonne ménagère femme de bien vaut un grand bien femme de devant chagrin et tourment, femme de derrière pain à manger femme de maçon, mariée le matin le soir non femme de marin, femme de chagrin femme de marinier, ni mariée ni demi mariée femme de riche vêtement parée, à un fumier est comparée, qui devers fait sa couverture, au découvrir apert l’ordure femme de vin, femme de rien femme d’aubergiste qui file, médecin qui se regarde au miroir, notaire qui ne sait pas le quantième des mois, mauvais pour tous les trois femme économe est un trésor, femme alerte vaut son pesant d’or femme économe fait la maison bonne femme enivrée est à tous abandonnée femme estime toujours son voisin être de violette femme et baril, plus ils travaillent mieux ils valent femme et boisson sont deux ruine-maisons femme et châtaigne, belle en dehors, en dedans la malice femme et chevaux, il n’y en a pas sans défauts femme et dentelle, sont plus belles à la chandelle femme et drap(s), ne les achetez pas à la chandelle femme et gélines, par trop aller dehors s’égarent femme et lune, aujourd’hui sereines demain brunes femme et melon, à peine les connaît-on femme et mule par la douceur, âne et valet par la rigueur femme et niais ne pardonnent jamais femme et toile, ne les achète pas à la chandelle femme et toile, ne les regarde pas à la chandelle femme et vin enivrent les plus fins : fins, dans le sens de malins, intelligents femme et vin ont leur venin femme fait et défait la maison femme fait souvent la fâchée dans le but d’être caressée femme fardée n’a pas de durée femme fardée, pomme ridée et ciel pommelé, ne sont pas de longue durée femme fenêtrière n’est pas ménagère femme fenêtrière, champ au bord d’une rivière, vigne au bord d’un chemin, ont toujours eu mauvaise fin femme fenêtrière, champ sur rivière et vigne sur chemin, ont toujours mauvaise fin femme fenêtrière, femme fainéante femme fort belle, rude et rebelle femme gourmande, au bout de l’an mange son patrimoine femme grosse, un pied dans la fosse : proverbe de l’époque moderne témoignant de la forte mortalité en couches à l’époque femme ivrogneresse, de son corps n’est point maîtresse femme jolie et mari jaloux n’ont pas de repos femme jolie, miroir de fou femme laide, bien gardée femme lécheresse ne fera jamais porée épaisse femme lécheresse ne fera tôt porée épaisse femme mariée qui va coquettement parée, mérite d’être huée femme ménagère vaut un trésor femme muette ne fut jamais battue femme muette n’a jamais été battue femme muette n’est jamais battue femme mûre attend aventure femme ne veut être tenue en cage femme oiseuse ne peut pas être vertueuse femme orgueilleuse se difforme en délaissant sa propre forme femme parlant latin, enfant nourri de vin, ne font pas bonne fin femme près de la fenêtre, champ près d’une rivière, vigne près d’un chemin, ont toujours fait de mauvais résultats femme prudente et sage, est l’ornement du ménage femme qui a mauvais mari, a bien souvent le cœur marri femme qui a un bon mari, au visage ou à la porte c’est écrit femme qui aime faire des gâteaux, au bout de l’an mange sa dot femme qui aime la galette, pauvre ménagère femme qui aime vin rouge et vin blanc aura les joues riches de sang, mais ses affaires iront pauvrement femme qui boit du vin, fille qui parle latin, vont le plus souvent à mauvaise fin femme qui chez soi ne fait rien, en d’autres lieux ne fait pas bien femme qui écoute et ville qui parlemente sont bientôt prises femme qui envie file porte chemise vile : femme qui envie peu file porte chemise vile femme qui fait des galettes, au bout de l’an mange sa dot femme qui fait des galettes, pauvre ménagère femme qui fait des gâteaux, fille qui rit trop, vigne près d’un chemin, rarement font bonne fin femme qui file peu a toujours mauvaise chemise femme qui moult se mire peu file femme qui ne mange pas avec vous mange ensuite plus que deux femme qui ne mange pas, la boisson la soutient femme qui ne mange pas, le boire la soutient femme qui ne sait coudre, maison loqueteuse femme qui n’en a pas besoin ne doit pas sortir dans la rue femme qui n’est fidèle n’a pas long cours femme qui parle latin, je ne la veux pas pour moi femme qui parle pointu est toute venin femme qui parlemente, à demi consent femme qui perd honneur et honte, ne sera jamais d’estime ni de compte femme qui peu file, porte chemise vile femme qui pince ses lèvres est toute venin femme qui prend elle se vend, femme qui donne s’abandonne femme qui prend se rend, donne s’abandonne femme qui rit facilement pleure facilement femme qui rit, à moitié dans ton lit femme qui rit, bientôt dans ton lit femme qui se meurt d’amour, c’est chercher la lune en plein jour femme qui se pare, au bout de l’an mange sa dot femme qui ses lèvres mord et par la rue son aller tord, elle montre qu’elle est du métier ord où ses manières lui font tort femme qui siffle et poule qui contrefait le coq, sont préludes de catastrophe femme qui siffle et poule qui fait le coq, sont préludes de grands maux femme qui siffle, homme qui tâte les poules, poule qui chante le coq, c’est trois bêtes de trop femme qui tourtelle, femme qui beignetelle, femme qui bricelle, amène à pauvreté sa maison femme qui trompe son mari fait jurer à l’amant de ne pas la trahir femme riche est vite consolée femme safre et ivrogneresse, de son corps n’est pas maîtresse femme sage et de façon, de peu remplit sa maison femme sage reste à la maison femme sage reste à son ménage femme sait un art avant le diable (manuscrit du (XIVe siècle)) femme sale a tôt trouvé de l’eau femme sans rime ni raison, chasse l’homme de sa maison femme sans soin et sans souci ne vaut pas sous six femme sans vice, curé sans caprice et meunier fidèle, c’est trois miracles du ciel femme se plaint, femme geint, est malade quand il lui plaît femme se plaint, femme gémit, est malade quand il lui plaît femme se plaint, femme se deut, femme est malade quand elle veut femme se plaint, femme s’afflige, femme est malade quand elle veut femme sotte se connaît à la cotte (Janus Gruter) femme sotte se connaît à la toque femme sotte, se connaît à la cotte : cotte: jupe courte, plissée à la taille femme tentée et femme vaincue, c’est tout un (Marivaux) femme toute par elle fait tout, deux font peu et puis trois rien : toute par elle: seule femme travailleuse, homme content femme travailleuse, homme heureux femme trop piteuse fait souvent fille teigneuse femme trop piteuse fait souvent sa fille teigneuse femme trop piteuse, rend sa fille teigneuse femme vaillante, maison d’or femme veut en toute saison être maîtresse en sa maison femme veut en toute saison, être dame en sa maison femme, de riche vêtement parée, à un fumier est comparée, qui devers fait sa couverture, au découvrir apert l’ordure femme, fumée et tuile non entière, chassent l’homme de sa maison arrière femme, lit, argent et vin, ont leur poison et venin femme, livre et cheval ne se prêtent pas femme, lune et vent, changent souvent femme, roue et poulie grognent si on ne les oint pas femmes et ânes, ruine des maisons femmes et châtaignes, belles en-dehors et dedans la malice femmes sont à l’église saintes, ès rues anges, en la maison diablesses, crapauds aux fenêtres, pieds à la porte, aux jardins chèvres femmes sont comme le temps, après la pluie le beau temps femmes sont des saintes à l'église, des anges dans la rue, des diables au logis (proverbe provençal) femmes, enfants, fols et malades, affectent ce que leur est nuisible femmes, roues et poulies mal graissées sont criardes fendre un cheveu en quatre : etre très minutieux fends du sapin, tu auras de la résine aux mains ferrée jument glisse (manuscrit du (XVe siècle)) ferrer la mule : faire un profit sur un achat pour le compte d’autrui fête n’est que de vieux chapons, comme disent tous bons fripons fête passée, saint oublié feu bien couvert, comme dit ma bru, par sa cendre est entretenu feu d’amour et bois vert, mettent la maison à l’envers feu d’amour et feu de bois vert, mettent la maison à l’envers feu d’étoupes et feu d’étraint, bientôt épris, à coup éteint feu qui brûle n’a pas besoin d’être soufflé feu sans creux, gâteau sans mioche et bourse sans argent, ne vaillent pas gramment (grassement) feu sans fosse, homme sans argent, ne valent gramment (grassement) feu, argent, sagesse et santé, sont en prix hiver et été feu, fèvres, argent et bois, sont bons en tous mois fèves et haricots font plus de pets que de rots fèves manger fait gros songer février le court, le pire de tout février l’ânelier fi de jeunesse et de beauté, où il n’y a humilité fi de la pute médecine, qui l’homme à la mort enchemine fi de l’art qui en raison n’a fondement ni part fi de manteau quand il fait beau fi de richesse qui n’a joie fi de richesse, d’état, d’argent et d’or, qui de vertu n’aime le trésor fi d’argent qui n’a joie fie-toi au diable, il te prendra fie-toi de tous et donne-toi garde de tous fiente de chien et marc d’argent, seront tout un au jour du jugement fier comme un écossais, fier comme artaban : très orgueilleux fier n’a que perdre ! (manuscrit du (XIIIe siècle)) fierté sans beauté c’est un tronc habillé fièvre de nerfs ne veut ni docteur ni médecine figues de chat et marc d’argent, seront tout un au jugement fille à marier, cheval à vendre fille à se parer, jeune à jouer et banqueter et vieillard à boire, dépensent leur avoir fille aimant silence a grande science fille attifée, moitie mariée fille bien ajustée, à demi mariée fille bonne à marier, est difficile à garder fille brunette est de nature gaie et nette fille brunette, de nature gaie et nette fille cachée est recherchée fille comme elle est élevée, étoupe comme elle est filée fille comme on l’a élevée, étoupe comme on l’a filée fille coureuse et fenêtrière, rarement bonne ménagère fille coureuse et souvent à la fenêtre est rarement bonne ménagère fille de bonne façon, fait plaisir et avec raison fille de bonne maison, a la chemise plus longue que le jupon fille d’auberge et cochon de meunier, laisse-les à qui les a élevés fille d’auberge et figue de chemin, si elles ne sont touchées aujourd’hui, le seront demain fille d’auberge et figues de chemin, si elles ne sont pas touchées le soir, le sont le matin fille d’aubergiste et figue de chemin, si elles ne sont pas goûtées à la vesprée sont mauvaises le matin fille d’aubergiste et figue qui se trouve dans un carrefour mûrissent avant la saison fille d’aubergiste et poire de carrefour mûrissent avant la saison fille d’hôte et figue de canton sont plus mûres que de saison fille d’hôte et figue de chemin, si elles ne sont touchées le soir le sont le matin fille d’hôtelier et figue de coin mûrissent avant la saison fille effrontée ne vaut pas un brin de menthe fille est comme la rose, elle est belle quand elle est éclose fille et escabelle, à cinquante ans se démantibulent fille et gobelet sont toujours en danger fille et verre sont toujours en danger fille fais-toi des frisettes, sinon tu resteras seulette fille fenêtrière et trottière, rarement bonne ménagère fille fenêtrière, femme qui sait latin, prêtre qui danse, ne vont jamais à bonne fin fille fenêtrière, rarement ménagère fille fiancée n’est pas mariée fille fiancée n’est pas mariée, car tel fiance qui n’épouse pas (Antoine Loisel) fille fiancée n’est prise ni laissée fille gracieuse est toujours jolie fille honnête et bien morigénée, est assez riche et bien dotée fille honnête et morigénée est assez riche et bien dotée fille jolie sans habits, plus courtisée que mariée fille jolie sans habits, plus de galants que de maris fille jolie, miroir de fou fille laide, beaucoup de toilette fille laide, bien parée fille maigre avec grosse dot plaît à chaque jeune homme fille maigre et dot grasse, à chaque jeune homme plaît fille mariée, quarante gendres dans la soirée fille mûre porte l’enfant à sa ceinture fille ne doit être trop nue, non plus que robe trop vêtue fille ni prêtre ne savent où ils ont leur pain fille oiseuse, rarement vertueuse fille oisive à mal pensive, trop en rue tôt perdue fille oisive, à mal pensive fille ou poule trop en rue, tôt égarée ou perdue fille pâle demande le mâle fille pâle, garçon jaune de teint, du mariage ont grand besoin fille pleure souvent son rire d’il y a un an fille pour son honneur garder, ne doit prendre ni donner fille promise n’est point prise fille qui accepte des cadeaux se vend fille qui agrée est à demi-mariée fille qui coure, table qui branle et femme qui parle latin, feront toujours triste fin fille qui donne s’abandonne fille qui écoute est bientôt dessous fille qui écoute est vite dessous fille qui écoute et ville qui parlemente, c’est signe qu’elle se veut rendre fille qui écoute, ville qui parlemente, sont bientôt prises fille qui folâtre, souris qui ravaude, pour galant et chat, feront vite un plat (proverbe arlésien) fille qui plaît est à demi-mariée fille qui plaît est à moitié mariée fille qui plaît, à moitié mariée fille qui prend elle se vend, fille qui demande est perdue fille qui prend se vend fille qui prend se vend ou se rend fille qui prend se vend, fille qui donne s’abandonne fille qui prend, elle se vend, fille qui donne elle s’abandonne fille qui reçoit des cadeaux, ou se rend ou se vend fille qui rit, tôt pleurera fille qui se promène, table qui tremble, femme qui parle latin, auront une triste fin fille qui siffle et coq qui pond, seront chassés hors du pays fille qui siffle et poule qui chante le coq, méritent d’avoir le cou coupé fille qui siffle ou poule qui chante le coq, annoncent un malheur fille qui siffle, coq qui pond, portent malheur à une maison fille qui siffle, le diable l’écoute fille qui siffle, poule qui chante le coq, curé qui danse, sont trois diables ensemble fille qui siffle, poule qui saute, eau qui danse, ne valent rien fille qui siffle, tords-lui le cou fille qui siffle, vache qui beugle comme un taureau, poule qui chante le coq, sont trois bêtes qui méritent la mort fille qui siffle, vache qui beugle, poule qui chante le coq, c’est trois bêtes de trop fille qui siffle, vache qui beugle, poule qui chante le coq, sont trois bêtes de trop fille qui trop se mire peu file fille qui veut être prise, ni vue ni visitée fille qui veux être prise, ne sois ni trop vue ni trop visitée fille recherchée, fille mal placée fille requise est souvent mal mise fille riche et jolie, pas plutôt nubile est mariée fille sans bonne renommée, paysan sans ferme fille sans crainte ne vaut pas un brin de menthe fille sans crainte ne vaut rien fille sans galant, porc sans glands fille sans pudeur ne vaut pas un brin d’herbe fille telle comme est élevée et étoupe comme elle est filée fille trop en rue, en peu tenue fille trop nue, robe trop vêtue, n’est jamais chère tenue fille trop nue, robe trop vêtue, n’est pas chère tenue fille trotteuse et fenêtrière, rarement bonne ménagère fille, fais-toi des frisettes, sinon tu resteras seulette fille, lentille et pain chaud, sont la ruine de la maison fille, lentille, pain chaud, sont la ruine de la maison fille, vigne, poirier et champ de fèves, se gardent difficilement filles à marier, méchant troupeau à garder filles à marier, troupeau difficile à garder filles d’hôte et figues de chemin, si elles ne sont goûtées le soir, le sont le matin filles d’hôtes et figues de chemin, sont cueillies soir ou matin filles d’hôtes et poires de carrefour sont précoces filles et épingles sont à qui les trouve filles et verres, toujours en danger filles sottes à marier, sont pénibles à bien garder filles verrières et verres, sont toujours en grands dangers filles, vignes, sont malaisées à garder ; sans cesse quelqu’un passe qui voudrait y goûter fin à quinze ans, fou à cinquante fin comme l’ambre : se dit d’un homme très pénétrant fin comme une dague de plomb : sot fin contre fin fait pas bonne doublure fin contre fin ne vaut rien pour de la doublure finesse gagne au jeu finesse n’est qu’en femme ne soit fini de manger, le feu, le lit et le pain flatte un loup, il te veut mordre ; fous-lui un coup de pied au cul, il te veut lécher flatteur et ensemble vrai ami, est incompatible par tout pays fleur à son côté, amant vite trouvé fleurer comme baume : sentir très bon fleurs de mars, peu de fruits l’on mangera foi de femme est une plume sur l’eau foi de femme, plume sur l’eau fol celui qui dit (du) mal des absents fol devise et dieu départ fol est celui qui croit trop de léger fol est celui qui dit (du) mal des absents fol est et hors du sens, qui femme prend pour son argent fol est le marchand qui déprise sa denrée fol est le prêtre qui blâme ses reliques fol est qui cherche ce que ne se peut trouver fol est qui cherche son propre dommage fol est qui conseil ne croit fol est qui dépense plus que sa rente ne vaut fol est qui d’autrui médit, s’il ne regarde à soi fol est qui est à cheval, éperonne et dit haie fol est qui est à table et n’ose manger fol est qui est bien et se bouge fol est qui fait de son poing un coin fol est qui folâtre et folie fol est qui jette à ses pieds ce qu’il tient en ses mains fol est qui perd la chair pour les os fol est qui plus dépense que sa terre ne vaut fol est qui pour le bond perd la volée fol est qui pour le futur donne le présent fol est qui pour néant se peine fol est qui quiert meilleur pain que de froment fol est qui se coupe de son propre couteau fol est qui se couvre d’un sac mouillé fol est qui se fait brebis entre les loups fol est qui se fie en eau endormie fol est qui se marie à femme étourdie fol est qui son bien ne pourchasse fol est qui s’enivre de sa propre bouteille fol est qui s’oublie fol est tenu par tout l’empire, qui a le choix et prend le pire fol et félon ne peuvent avoir paix fol ne croit jusques à tant qu’il reçoit fol ne croit jusqu’à tant qu’il reçoit fol ne croit s’il ne reçoit fol ne croit tant qu’il reçoit fol ne voit en sa folie que sens fol n’est jamais sans peine fol n’est point sage s’il ne reçoit fol prise autant l’huile que le fin baume fol qui ne croit jusqu’il prend fol qui n’estime son ennemi, tant soit mesquin ou petit fol semble sage quand il se tait folie est de mettre la charrue devant les bœufs folie est d’acheter chat en poche folie est d’acheter chat en sac folie est mettre la charrue devant les bœufs folie faire et folie connaître, ce sont deux paires de folies folie faire et folie reconnaître, sont deux paires de folies folie faite et folie reconnue sont deux folies folle espérance déçoit l’homme folle est la quérimonie qui est contre le temps folle et simple est la brebis qui au loup se confesse folle femme n’aime que pour pâture folles amours font les gens bêtes (Villon) folles femmes n’aiment que pour pâture fonder sur la glace d’une nuit fontaine, je ne boirai de ton eau fontaine, je ne veux jamais boire de ton eau force diminue la crainte force d’argent porte partie force fait loi : celui qui dispose de la force peut dicter sa loi ; connu également sous la loi du plus fort. Voir aussi la morale de La Fontaine : la raison du plus fort est toujours la meilleure force n’est pas droit force passe droit force restes de velours, peu de demoiselles forces, peines et peu de gain, mettent tôt l’homme en mauvais train fort à la table, lâche à l’ouvrage fort contre fort fort est qui abat et plus fort est qui se relève fort est qui abat, plus fort est qui se relève (manuscrit du (XIIIe siècle)) fort vin émeut souvent grande tempête fortune aide aux vaillantes gens fortune aveugle suit aveugle hardiesse (Jean de La Fontaine) fortune est une nourrice de folie fortune fait d’un petit un grand et à coup le dévêt en blanc fortune la féconde est facile à trouver et difficile à retenir et garder fortune ne vient pas seule fortune ne vient seule fortune n’avance tant personne que bon conseil et vraie conduite fortune n’est jamais en repos, happe qui peut fortune peut aider aux fols fortune peut touloir la richesse, non la vertu ni la sagesse fortune soudainement l’homme monte et puis à coup le renverse et démonte fortune tourne en petite heure fortune varie comme la lune, aujourd’hui seraine demain brune fortune, or claire or brune, ne vient sans autre aucune fou ne croit qu’il n’ait appris fou ne croit qu’il n’ait pris fou ne croit s’il ne reçoit fou qui cherche meilleur pain que de froment (manuscrit de 1557) fougère de printemps, temps d’automne fraîche farine et puis chaud pain, ruinent une maison francs sont moult gentilshommes (Francis Bacon) frire la vermine de la pauvreté sur le poêlon de l’amour frire la vermine de pauvreté dans le bassin de l’amour froides mains, chaudes amours (Pierre Gringore) fromage et melon, au poids les prend-on fromage et pain est médecine au sain frotter et laver, cela ne remplit pas les poches frottez les bottes à un vilain, il dira que vous les avez brûlées frottez une bourrique, elle vous fera des pets fruit tôt mûri, bien tôt pourri fuir le vice est le commencement de la vertu (Horace) fuir quelqu’un comme une brebis galeuse : éviter une personne dont le commerce est dangereux ou désagréable fuis haine, courroux et mensonge fuis le vin et le sexe féminin fuis loger à qui reçoit mauvais hôte fuis mélancolie, tristesse et folie fuis paresse, avarice et orgueil fuis querelles, noises, procès et altercations fumée, pluie et femme sans raison, chassent l’homme de sa maison fuyant le loup, il a rencontré la louve gagner par écus et réhasarder par liards gain du cordonnier entre par l’huis et ist par le fumier : ist: s’en va gain facile, folle dépense gain illégitime vaut perte (Hésiode) gains ne sont pas rentes gale et amour se voient toujours gar le bec qui ne reste au sec garde avec extrême diligence, ce dont ne sais la décadence garde le bec garde seulement une pie, elle te crèvera les yeux garde ton porte-monnaie pendant que tu vis garde toujours dans la main un sou pour aujourd’hui et deux pour demain garde-moi de l’eau douce ; car je me garderai bien de la courante moi-même garde-toi d’un pauvre enrichi et d’un riche appauvri garde-toi d’une femme qui boit et d’une jument débridée garde-toi d’une femme savante comme d’une méchante mule garde-toi de courant d’air, de bouillon réchauffé et de moine défroqué garde-toi de l’eau coite : coite: tranquille garde-toi de penser, dire ne (ou) faire, chose à dieu et à toi contraire garde-toi du cru et d’aller à pied nu garde-toi très bien d’avoir affaire au cautéleux et angulaire garder une poire pour la soif : se ménager des ressources pour l’avenir gardez les filles comme le lait sur le feu gardez vos poules, j’ai lâché mes coqs gardez vos poules, nos coqs sont lâchés gardez-vous de l’enfant mal ceint gars de paille vaut fille d’or garçon bien nourri et mal vêtu, fille mal nourrie et bien vêtue garçon chaton marie chardon garçon de paille vaut fille d’or garçon doit être mal vêtu, bien nourri, bien battu garçon, si tu veux vivre sûr, n’épouse pas une fille au-dessus de toi gaspiller le pain, c’est gaspiller le bien de dieu gay qui braille, que de la volaille geler en travaillant et suer en mangeant gendre et bru sont gens d’autrui gens chauds ont beaucoup de maux gens d’états doivent fuir les blasonneurs et toujours être accompagnés d’amis fidèles et sages gens de bien aiment la lumière gens de bien aiment le jour et les méchants la nuit gens de bien aiment le jour et les méchants quièrent ténèbres gens de bien ont toujours bien gens de bien portent toujours honneur gens de bien se montrent toujours où ils sont gens de bien sont toujours gracieux gens qui craignent sont toujours en souci gens révérends sont toujours par devant gens saouls ne sont pas grand mangeurs gent grand, gent fainéant gent grand, gent vain gent petit, gent courageux gentilles repentailles qui se font fiançailles gloire vaine fleurit et ne porte grain ni profit gloire, jugement et vengeance, réserve dieu en sa puissance glouton ne fût jamais sans peine gober des mouches : perdre son temps à attendre, à niaiser gourmandise tue plus de gens qu’épée en guerre tranchante goutte bien tracassée est à demi pansée: l’exercice est salutaire aux goutteux goutte sur goutte fait la motte goutte sur goutte se fait la motte goutte à goutte croît la motte goutte à goutte l’eau creuse la pierre goutte à goutte la mer s’égoutte goutte à goutte on emplit la cuve gouverne-toi bien en jeunesse, si roi veux être en ta vieillesse gouvernement de jeunesse, labour de taureau, pain chaud, bois vert, d’une bonne maison en font une pauvre gracieuse plaît, non belle (manuscrit du (XIVe siècle)) grain (à) grain croît le pain grain ne profite d’avoir les arts ès lèvres et les œuvres aux talons grain par grain, croît le pain grain siégleux, pain fructueux graine de paille ne vaut jamais graine de bois de lit graisser la patte à quelqu’un : le corrompre avec de l’argent graisser ses bottes : le préparer à partir, à mourir graissez les bottes d’un vilain, il dira qu’on les lui brûle (Blaise de Monluc) graissez les bottes d’un vilain, il dira que vous les (lui) brûlez grand (a)bandon fait grand larron grand aise est fort à endurer grand amour cause grand dolour (douleur) grand besoin a de fol, qui de soi-même le fait grand bien ne vient pas en peu d’heure grand blagueur, petit faiseur grand bois, grandes eaux, grand chemin, sont pour la propriété trois mauvais voisins grand cas par un petit s’avère et se châtie par le sévère grand char mène, grand char verse grand cri abat chastel grand folie est de craindre aucunement, ce qu’éviter on ne peut nullement grand fumeur, grand buveur grand honneur et dignité, engendrent magnanimité grand jaseur, grand menteur grand nau (navire) veut grande eau et gros moine gras veau grand nez, joli visage grand prometteur, petit donneur grand péché ne peut demeurer caché grand rumeur petite toison, dit celui qui tond le cochon grand vanteur, petit faiseur grande boîte à guérison sont temps, amour et raison grande chère et petit testament grande chère, petit testament grande cuisine sur les chenets, prélude de grande misère au foyer grande cuisine, petit héritage grande disputation, de vérité perdition grande débonnairete à maintes hommes grave grande débonnaireté, à maint homme grève (nuit, fait du tort) grande est l’éloquence qui agrée à celui qui oit à regret grande et grosse me fasse dieu, blanche et rose je me ferai grande familiarité engendre contemnement d’amitié grande fièvre, grande soif grande folie est de craindre aucunement, ce qu’éviter on ne peut nullement grande fécondité ne parvient à maturité grande joie vient bien souvent après deuil grande nef, grand souci grande rumeur petite toison, dit celui qui tond le cochon grande science est folie, si bon sens ne la guide grande ville, rien dedans grands oiseaux de coutume, sont privés de leur plume grands personnages ont par usage, faute d’enfants ou ne sont guère sages grasse cuisine, maigre testament grasse poule et maigre coq grasse terre, mauvais chemin gratte-moi, je te gratterai gratter quelqu’un où il lui démange : faire une chose qui lui est très sensible grattez le russe et vous trouverez le tartare (Joseph de Maistre) gref est le poids et pesanteur de l’ord péché au grand pécheur gros babilleur, petit travailleur gros d’argent, peu d’escient gros larron fait le petit pendre gros mangeur, mauvais donneur (manuscrit du (XIVe siècle)) gros oiseau, gros nid grosse courtine devant l’étable emplit ni racard ni grange grosse tête, peu de sens : avoir la tête grosse n’implique pas la capacité de l’esprit grosse vache, veau chétif grosses gens, bonnes gens grêler sur le persil : exercer sa puissance, son autorité, sa colère contre des personnes très faibles, ou pour des choses de très peu d’importance guerre bonne ne peut être la guerre, qui plusieurs terrasse et atterre guerre est marchandise guéris un mal et n’en fais pas deux gueux comme un peintre, comme un rat d’église : très pauvre beau nageur, homme noyé beau tireur, homme tué grand marcheur, homme brisé habile à la table, habile à l’ouvrage: variante : hardi à l’écuelle, couard au travail habile des dents, capable de rien habit de béat, a souvent ongles de chat habit de velours, ventre de son: se dit des gens qui, pour se vêtir de beaux habits, n’hésitent pas à consommer peu de nourriture habit rapiécé fait encore sa durée habits d’or et ventre de son haine de prince signifie mort d’homme haine du populaire, supplice grief et aigre happe qui peut, non qui veut hardi à l’écuelle, couard au travail: variante : habile à la table, habile à l’ouvrage hardi amant n’est point honteux hardi de la langue, couard à la lance hardi demandeur, mauvais payeur hardi le gagne, hardi le dépense: variante : hardi le gagne, hardi le perd et dépense hardiment heurte à la porte, qui bonnes nouvelles apporte hardiment parle qui a la tête saine: c.f. mens sana in corpore sano - un esprit sain dans un corps sain harnais ne vaut rien qui ne le défend harnais ne vaut rien s’il n’est défendu hâte-toi à loisir, si veux tant mieux choisir hâtif besoin fait vieille trotter hâtiveté engendre repentance herbe connue soit bienvenue heure de nuit porte ennui heure de plaids est l’heure de la ruse du renard heureuse la souris qui a plus qu’un trou heureux au jeu, malheureux en amour heureux est celui qui rien ne doit à autrui heureux est qui ès cieux fait sa fête heureux qui fait bien hier vacher, hui chevalier Hippocrate dit oui, mais Galien dit non (Regnard) homicide, mensonge et larcin, s’avèrent indubitablement en la fin homme à deux visages n’agrée en villes ni villages homme aime quand il veut, et femme quand elle peut (manuscrit du (XIVe siècle)) homme angulaire est à vérité contraire homme assailli demi vaincu et déconfit homme chanteur, femme pleureuse homme chiche n’est jamais riche homme craintif de faible courage, bien le démontre par son visage homme de paille vaut femme d’or variante : homme de paille vaut une femme d’or homme de vin, homme de rien homme d’argent, homme de rien homme endetté, chacun an foudroyé homme endormi, corps enseveli homme fin se lève matin homme fort, homme crevé homme ivre et pervers, va de travers homme ivre n’est pas à soi homme ivre, gare aux coups homme ivre, triste chose homme jeune, envy prisée homme joyeux, femme triste homme mal marié, mieux le vaudrait noyé homme marié, âne estropié homme marié, tirez-en la moitié homme matineux, gai, sain et laborieux homme matineux, sain et besogneux homme matineux, sain et solliciteux homme mort ne fait pas guerre homme mort ne fait pas la guerre homme mort ne vaut pas âne vivant homme pervers aux bons est contraire et aux innocents donne d’affaire homme plaideur et de vrai dire mécru, quand il dit vrai, à bien grand peine est cru homme plaideur, homme menteur homme pute n’est pas à soi homme qui file, femme qui fait des sermons, s’ils ne sont sots sont des fripons homme qui porte lance et femme qui porte écusson, ne se doit moquer de son compagnon (cité par Brantôme) homme rusé, tard abusé homme sans femme est un cheval sans bride et la femme sans homme est un bateau sans gouvernail homme sans femme, corps sans âme homme sans vertu, arbre de fruit nu homme sans vertu, argent ni ami, corps enseveli homme seul est viande à loup (s) homme seul est viande à loups homme solitaire et seulet, ange ou brute est homme solitaire, ange, brute ou lucifer homme trop bien nourri est toujours en retard homme vieil et pauvre qui a mal vécu, de jeune femme sera battu hommes pervers donnent plusieurs affaires aux gens de bien honnête pauvreté est clairsemée honneur fleurit sur la fosse honneurs changent leurs mœurs, hui en fleurs, demain en vers honneurs changent murs, raison n’est qui en honneur ne remue honni soit qui mal y pense honore les bons, châtie vilains, tiens cois tes doigts aussi tes mains honore les grands, ne méprise les petits honte à mal faire est bien louable et à bien faire vitupérable honte n’est utile ni décente, à âme pauvre et indigente horloge entretenir, jeune damme à gré servir, vieille maison réparer, c’est toujours à recommencer hors d’une laide souche, il y part une belle pousse hors règle et compas, je ne sais ni degré ni pas hôte qui de soi-même est convié, est bientôt saoul et contenté hôtelleries, rues sur un grand chemin le rendent court et facile à tenir hui avant, trout arrière hui en figure, demain en sépulture hui, pour aujourd’hui humer et souffler, courir et ensemble corner, n’est pas chose à tolérer humilité à tout homme bien né, qui plus bas se tient plus haut on l’assied humilité est de tous biens la reine et orgueil de tous vices la vraie racine il entend bien chat sans qu’on dise minon il est bon de savoir au juste ce que l’on craint il faut battre le fer quand il est chaud il faut le voir pour le croire il faut manger pour vivre, et non vivre pour manger il faut quarante-sept muscles pour froncer les sourcils et seulement treize pour sourire il faut que jeunesse se passe il faut souffrir ou faire souffrir il faut viser haut pour ne pas tomber trop bas il faut se méfier de l’eau qui dort il faut tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler il manque toujours dix-huit sous pour faire un franc il n’est mois qui ne revienne il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre il n’est point de petites affaires il n’est point de sot métier il ne faut pas dire, fontaine, je ne boirai pas de ton eau il ne faut pas jeter le manche après la cognée il ne faut pas mettre la charrette avant les bœufs il ne faut pas mettre le carrosse avant les chevaux il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier il ne faut pas pousser mémé dans les orties il ne faut pas remettre au lendemain ce qu’on peut faire le jour même il ne faut pas réveiller le chat qui dort il ne faut pas se moquer de la peine du voisin, car la vôtre arrive le lendemain matin il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué il n’y a pas de fonctionnaires travailleurs, il n’y a que des fonctionnaires insomniaques il n’y a pas de fumée sans feu il n’y a pas de mauvais temps, juste de mauvais équipements il n’y a pas de petits profits il n’y a pas de petites économies, que des grosses dépenses il n'y a pas de plaisir sans risque il n’y a pas de quoi fouetter un chat il n’y a pas de sot métier il n’y a pire eau que l’eau qui dort il n’y a point de montagne sans vallée il n’y a que la vérité qui blesse il n’y a que le premier pas qui coûte il n'y a que les montagnes qui ne se croisent pas il n’y a qu’un seul péché, c’est l’ignorance il n’y a rien de nouveau sous le soleil il vaut mieux arriver en retard qu’arriver en corbillard il vaut mieux tenir que courir il vaut mieux trop que pas assez il vaut mieux être saoul que con, ça dure moins longtemps il y a assez à faire de regarder ce qui cuit dans sa marmite sans aller regarder ce qui cuit dans celle du voisin impossible n'est pas français jamais deux sans trois janvier frileux gèle la merlesse sur les œufs je ne sais qu’une chose c’est que je ne sais rien jeter l’argent par les fenêtres jeter de l’huile sur le feu jeu de main, jeu de vilain l’amour est aveugle l’amour et la fortune sont aveugles l’amour ne fait pas bouillir la marmite l’âne frotte l’âne l’appétit vient en mangeant l’argent comptant porte médecine l’argent n’a pas d’odeur l’argent ne fait pas le bonheur l’argent est un bon serviteur et un mauvais maître l’avare et le cochon ne sont bons qu’après leur mort l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt l’eau coule sous les ponts l’enfer est pavé de bonnes intentions l’erreur est humaine l’espoir fait vivre l’exactitude est la politesse des rois l’habit fait l’homme l’habit ne fait pas le moine l’habit volé ne va pas au voleur l’habitude est une seconde nature l’honneur vaut mieux que le trophée l’homme descend du singe, il peut aussi y remonter l’homme est un loup pour l’homme l’homme propose et Dieu dispose l’occasion fait le larron l’œil du maître engraisse le cheval l’oiseau sur le baobab ne doit pas oublier qu’il a porté des lunettes l’oisiveté est la mère de tous les vices la bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe la caque sent toujours le hareng la chance sourit à ceux qui ne l’attendent pas la chenille ne porte pas de lunettes quand elle boit l’eau lâcher la proie pour l'ombre la critique est aisée mais l’art est difficile la fin justifie les moyens la fortune sourit aux audacieux la fortune vient en dormant la fourmi elle-même a sa colère la mélancolie ne paye point de dettes la monnaie du diable est de faux or la nuit, tous les chats sont gris la nuit porte conseil la parole est d’argent et le silence est d’or la pelle se moque du fourgon la peur donne des ailes la plume est plus forte que l'épée la raison du plus fort est toujours la meilleure la vache la première au pré, lèche toute la rosée la valeur n’attend pas le nombre des années la vengeance est un plat qui se mange froid la véritable amitié se voit dans le malheur le chat parti, les souris dansent le chemin de l’enfer est pavé de bonnes intentions le chien aboie, la caravane passe le crocodile n’attend pas que le colis accouche le malheur des uns fait le bonheur des autres le menteur doit avoir bonne mémoire le mieux est l’ennemi du bien le poisson commence à puer par la tête le poisson pourrit par la tête le soleil luit pour tout le monde le sort en est jeté le temps, c’est de l’argent les absents ont toujours tort les affaires sont les affaires les arbres ne montent jamais jusqu’au ciel les avares sont comme les porcs : ils ne rendent service qu’après leur mort les bons comptes font les bons amis les bons maîtres font les bons valets les chiens aboient, la caravane passe les chiens ne font pas des chats les conseilleurs ne sont pas les payeurs les cordonniers sont toujours les plus mal chaussés les grands esprits se rencontrent les loups ne se mangent pas entre eux les murs ont des oreilles les paroles s’envolent, les écrits restent les petits ruisseaux font les grandes rivières les petits présents entretiennent l’amitié les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures les rats quittent le navire les yeux sont les fenêtres de l'âme loin des yeux, loin du cœur loin des yeux, près du cœur lorsque Dieu veut nous punir, Il exauce nos prières lorsque qu’un vieux fait l’amour, la mort court alentour la plus jolie fille ne peut donner que ce qu'elle a le hasard fait bien les choses mariage pluvieux, mariage heureux mariage plus vieux, mariage heureux méfiance est mère de sûreté méfie-toi de l’eau qui dort mémoire du mal a longue trace mieux vaut arriver en retard qu’en corbillard mieux vaut être seul que mal accompagné mieux vaut faire envie que pitié mieux vaut prévenir que guérir mieux vaut tard que jamais mieux vaut tenir que courir mieux vaut tondre l’agneau que le pourceau mieux vaut un petit chez soi qu’un grand chez les autres mieux vaut un tient que deux tu l’auras monnaie fait tout ne mords pas la main qui te nourrit ne nous laissons pas vaincre par le mal, mais surmontons le mal par le bien ne remets pas à demain ce que tu peux faire aujourd’hui nécessité fait loi ni vu ni connu nul n’est prophète en son pays nul n’est censé ignorer la loi nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude œil pour œil, dent pour dent on a souvent besoin d'un plus petit que soi oignez vilain, il vous poindra ; poignez vilain, il vous oindra on n’apprend pas à un vieux singe à faire la grimace on n’attrape pas des mouches avec du vinaigre on n’est pas sorti de l’auberge on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs on ne lance pas de pierre quand on vit dans une maison de verre on ne met pas la charrue avant les bœufs on ne peut être à la fois au four et au moulin on ne prête qu’aux riches on ne tond pas un œuf on peut rire de tout, mais pas avec tout le monde on voit la paille dans l’œil de son voisin et non la poutre dans le nôtre on n'a pas élevé les cochons ensemble on est toujours le con de quelqu'un (Pierre Perret) Paris ne s’est pas fait en un jour parle à ma main parle à mon cul, ma tête est malade partir c’est mourir un peu pas besoin de tortiller du cul pour chier droit pas de fumée sans feu pas de nouvelle, bonnes nouvelles pas vu, pas pris patience est mère de vertus patience et longueur de temps font plus que force ni que rage petit à petit, l’oiseau fait son nid petit mercier, petit panier petit poisson deviendra grand pierre qui roule n’amasse pas mousse pleuvoir comme vache qui pisse pleuvoir des cordes plus fait douceur que violence plus on est de fous, plus on rit point de peur, point de malheur point n’est besoin d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer prendre des vessies pour des lanternes promettre ne ruine pas proverbe ne peut mentir prudence est mère de sûreté pour faire bon ménage, il faut que l’homme soit sourd et la femme aveugle quand le bateau coule, les rats partent les premiers quand le chat n’est pas là, les souris dansent quand le diable devint vieux, il se fit ermite quand le vin est tiré, il faut le boire quand les cheveux commencent à blanchir, laisse la femme et prends le vin quand les mouettes ont pied, il est temps de virer quand on n'a pas de tete, on a des jambes quand on n'a pas le droit, on prend le droit quand on parle du loup, on en voit la queue quand on veut, on peut quand vient la gloire, s’en va la mémoire qui a bu boira qui a fait la faute, la boit qui aime bien, châtie bien qui cherche trouve qui doit n'a rien à soi qui donne aux pauvres prête à Dieu qui dort dîne qui fait le malin, tombe dans le ravin qui m’aime me suive qui n'est plus ton ami ne l'a jamais été (Aristote) qui ne dit mot consent qui ne risque rien n’a rien qui ne tente rien n’a rien qui paie ses dettes s’enrichit qui paye le pot dit le mot qui paye ses dettes s’enrichit qui paye mal, aura payé deux fois qui peut le plus, peut le moins qui pisse contre le vent mouille sa chemise qui pisse contre le vent se rince les dents qui se ressemble s’assemble qui sème le vent, récolte la tempête qui s’y frotte s’y pique qui trop embrasse mal étreint qui va à la chasse perd sa place qui va lentement va sûrement et va loin (chi va piano, va sano e va lontano) qui veut la fin veut les moyens qui veut la paix, prépare la guerre qui veut noyer son chien l’accuse de la rage qui veut tuer son chien l’accuse de la rage qui veut voyager loin ménage sa monture qui vit par l’épée périra par l’épée qui vivra verra qui vole un œuf vole un bœuf renvoyer à l’abc revenons à nos moutons rien ne sert de courir ; il faut partir à point rien ne sert de courir, il faut partir à temps rira bien qui rira le dernier Rome ne s’est pas faite en un jour Rome n'est plus dans Rome sans pain et sans vin, l'amour n'est rien seuls ceux qui ne font jamais rien ne se trompent jamais seuls les imbéciles ne changent jamais d’avis seuls les poissons morts nagent avec le courant si ce que tu as à dire n'est pas plus beau que le silence, alors tais-toi si Dieu n’existait pas, il faudrait l’inventer si de beaucoup travailler on devenait riche, les ânes auraient le bât doré si jeunesse savait, si vieillesse pouvait si tu es le produit, ce n'est pas gratuit sitôt dit, sitôt fait souvent femme varie, bien fol est qui s’y fie tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se brise tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse tel est pris qui croyait prendre tel père, tel fils tel qui rit vendredi dimanche pleurera tel qu’on fait son lit, on se couche tendre le bâton pour se faire battre tomber comme un cheveu sur la soupe tomber pour mieux se relever tous les chemins mènent à Rome tous les chemins mènent au Rhum tous les goûts sont dans la nature tout nouveau, tout beau tout beau, tout neuf tout ça pour des prunes tout ce qui brille n’est pas or tout ce qui reluit n’est pas or tout est bien qui finit bien tout est bon dans le cochon tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute (Jean de La Fontaine) tout travail mérite salaire tout vient à point à qui sait attendre toute peine mérite salaire toute patience a ses limites toute vérité n’est pas bonne à dire un bon ouvrier n’est jamais trop chèrement payé un grain de poivre l'emporte sur une corbeille de citrouilles un homme averti en vaut deux un homme sans argent est un loup sans dents un malheur ne vient jamais seul un mauvais ouvrier a toujours de mauvais outils un méchant accommodement vaut mieux que le meilleur procès (ou un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès) un sou est un sou un tiens vaut mieux que deux tu l’auras un vieillard qui meurt est une bibliothèque qui brûle une chatte n’y retrouverait pas ses petits une fois n’est pas coutume une hirondelle ne fait pas le printemps (ou une feuille ne fait pas le printemps) une image vaut mille mots ventre affamé n’a pas d’oreilles ventre affamé n’a point d’oreilles vieille amitié ne craint pas la rouille vieux qui court à l’amour, la mort court alentour vouloir, c’est pouvoir